Souvent imité, jamais égalé, il déclame son texte avec panache sur la scène du Grand Carrousel ! Entraînez-vous à réciter la tirade emblématique de Cyrano de Bergerac et incarnez au fil de ces quelques lignes une légende de la Littérature française et l’un des héros du Puy du Fou…
« Non, Monsieur le Présentateur. On ne présente pas Cyrano ! C’est à lui seul qu’il échoit l’honneur d’habiller le cortège des mots qui accompagnent ses sorties. On ne salue pas Cyrano, on l’écoute et on l’applaudit.
On peut saluer des amiraux ou des auteurs de compagnies, poètes, écrivains, cardinaux, qui parfois laissent des écrits, mais Cyrano c’est autre chose… Un verbe haut, monumental, accrochant les mots aux étoiles, tramant l’intime dans le grandiose, donnant à l’Histoire rendez-vous.
Il n’est donc plus un personnage de scène évoluant parmi vous sur lequel on met un visage dans le monde des vanités. Cyrano s’en est évadé. Non plus poète mais poème, devenu théâtre lui-même, le voilà bas-relief, emblème, incrusté dans les murs eux-mêmes. Bergerac s’est désintégré, il est hors du temps, loin de vous.
Cyrano est une œuvre, c’est tout. »
Cyrano de Bergerac – Mousquetaire de Richelieu
QU’IL CHOIT OU QU’ IL ECHET… ?
Bonjour,
« Qu’il échoit », coupons la poire en deux ! 😉
Bonjour
La tirade fameuse de Cyrano a été copiée du blog https://florredu85.skyrock.com/3009486331-Tirade-de-Cyrano-Mousquetaires-de-Richelieu.html … avec les mêmes fautes de transcription et d’orthographe.
Il me serait agréable de lire :
« c’est à lui seul qu’échoit l’honneur » et non « qu’il choit l’honneur » dans le premier paragraphe,
« sur lequel on met un visage » et non « ont met un visage » dans le troisième paragraphe.
Cordialement, Philippe
Bonjour Philippe,
Bien vu, nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous écrire !
Belle journée à vous.
Je la connaissais déjà par coeur …..